Une vingtaine de bénévoles étaient présent pour encadrer la Bourse aux Vélos dont la dernière édition datait de 2019. L’occasion pour les Sarregueminois de revendre leur vélo, pour d’autre de trouver leur bonheur. Un évènement qui profitait à tous : 10% du prix de vente était reversé aux Restos du Cœur. Le succès était au rendez-vous.
Une centaine de vélos étaient à la vente ce samedi après-midi au foyer culturel. Hugo cherchait un vélo bien particulier.
Un avec des suspensions avant parce que je fais beaucoup de VTT.
Claire est de Sarreguemines, adepte des balades en famille, c’est pour ses enfants qu’elle est venue prospecter.
Parce qu’on trouve ça un peu dommage d’acheter des vélos neufs sachant qu’ils vont les utiliser pendant un ou deux ans. Après il faut avoir un coup de bol et tomber sur le vélo qui est encore en bon état mais jusqu’à présent on a toujours trouvé notre bonheur ici !
Carole, quant à elle, a déjà un vélo électrique. Elle avait une idée bien précise en tête.
Je viens acheter un vélo pour faire de la décoration dans mon jardin !
De plus en plus d’adeptes
Faire en sorte que les vélos repartent pour une nouvelle vie, c’était l’objectif de l’inter-association de Sarreguemines. C’est Hubert Wagner, président du Sprinter Club qui avait la charge de les remettre en état de marche.
Notre vocation première c’est d’amener les gens vers la compétition, mais pour autant on n’oublie pas que le vélo est un moyen de transport durable, qui s’inscrit dans une conscience écologique à laquelle on est totalement partie prenante.
Il remarque que la pratique attire toujours autant, voire plus que les années précédentes.
Je pense que les années Covid ont re-sensibilisé les personnes à la nature, au fait de sortir du carbone et ça se ressent notamment auprès des vélocistes qui ont du mal à trouver suffisamment de matériel à vendre puisque les gens sont très demandeurs.
Sensibiliser à la mobilité douce
Sensibiliser les cyclistes et les curieux, c’était la mission du Collectif Sarreguemines à Vélo. Il milite pour lancer une étude sur un schéma directeur cyclable. Thomas Brubacher est le coordinateur du collectif.
On se rend compte que les gens auraient envie de prendre leur vélo pour aller en ville, pour emmener les enfants à l’école, aller acheter leur pain, mais ils n’osent pas parce qu’ici la ville n’est pas faite pour, c’est trop dangereux, la cohabitation avec les voitures est compliquée. Ce pour quoi on milite c’est justement : avoir plus d’infrastructures.
L’objectif est aussi de sensibiliser aux pratiques douces et durables. Florent Genty est membre du collectif.
On se rend compte qu’il y a un petit problème de santé publique au niveau de la sédentarité. Mais l’objectif premier c’est d’abord prendre du plaisir et avoir de la sécurité pour un usage du quotidien.
Le Sprinter Club veut encourager cette mobilité douce et lance une école de vélo pour les jeunes de moins de 13 ans.
Pour éventuellement en faire des petits champions et peut-être les voir un jour au Tour de France ! C’est peut-être utopique mais bon, on a le droit de rêver !